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Frankenweenie

 

Réalisateur : Tim Burton

Pays : USA

Durée : 87 minutes

Genre : animation, comédie, science-fiction

Avec les voix en V.O. de : Winona Ryder, Martin Short, Martin Landau

 

 

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RESUME :

Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

(www.allocine.fr)

 

 

 

 

 

 

 

MON AVIS :

Après avoir vu les derniers films du réalisateur (Dark Shadows ou encore Alice au pays des merveilles), je n'ai cessé de dire que Burton s'était perdu et que ses films n'étaient plus qu'une caricature de son œuvre antérieure, une réutilisation exagérée de tout ce qui en faisait auparavant l'essence. Je ne croyais donc plus trop à la chose quand je suis allée voir Frankenweenie. Qui s'est avéré être délicieux et délicieusement burtonien.

 

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Victor Frankenstein est un petit garçon intelligent qui n'a pas vraiment d'amis. Il ne s'amuse qu'avec son chien, Sparky, et ses expériences scientifiques. Lorsque Sparky est renversé par une voiture, le monde de Victor s'écroule. Ses parents sont désolés pour le petit garçon et lui promettent que s'ils pouvaient faire quoi que ce soit pour ramener le chien, ils le feraient. Promesse en l'air, certes, mais qui reste dans la tête de Victor. Lorsque son professeur montre à sa classe l'incroyable pouvoir de l'électricité sur un corps mort, le garçon décide d'essayer de ranimer Sparky à l'aide de la foudre… et y arrive ! Cependant, le résultat de cette expérience réussie, qui devait rester secret, est découvert par un condisciple de Victor souhaitant remporter le premier prix d'un concours de science.

 

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Hommage naïf et sincère à la Hammer en général et à Frankenstein en particulier, Frankenweenie est un film à double niveau. D'un côté, nous avons l'histoire touchante de Victor qui ne supporte de vivre sans son meilleur ami, accessible aux enfants mais plaisante pour les adultes. De l'autre, nous avons un nombre incroyable de références et de clins d’œil qui rendent le film amusant à regarder pour ceux qui en (re)connaissent quelques-unes. L'ensemble offre donc un mélange réussi entre récit élaboré et allusions maîtrisées.

 

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On pourra dire qu'on retrouve encore une fois ici les éternels ingrédients des films de Burton : héros solitaire et incompris, confrontation entre la normalité et l'originalité, tyrannie de la communauté, décors sinueux et merveilleux, musique pareille à elle-même du comparse Elfman, éléments fantastico-science-fictionnesques, victoire de l'imagination sur le fanatisme, etc. Certes. Mais cette fois, ils sont tous bien dosés et ne lassent pas comme ils ont parfois pu le faire. C'est que la magie burtonienne est enfin au rendez-vous et nous rappelle pourquoi on a pu aimer ce réalisateur.

 

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Maintenant, tout n'est pas tout rose non plus. Même si le côté histoire à rallonge dont j'avais peur n'est pas présent, certains passages tombent à plat et la première partie du film pourra sembler longue à certains. Cependant, même si ce n'est pas un Burton aussi enchanteur que Les noces funèbres (pour reprendre un autre exemple animé), il reste enchanteur et plus savoureux que la plupart des films d'animations qu'on nous sert pour l'instant (tout cela dit du point de vue de l'adulte, bien évidemment).

 

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Au final, Frankenweenie est un film qui semble signer le retour du Burton que j'aime, celui qui arrive à m'enchanter et à me faire rêver. Pas un de ses grands films, mais on passe un très bon moment devant les aventures du jeune Frankenstein.

 

 

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